17 Janvier 2020
Les repas ont été copieux et parfois un peu arrosés. Alors, pour mettre un peu notre corps au vert, pourquoi ne pas tenter le petit challenge déjà bien connu en Angleterre du Dry January?
Il s'agit de faire une pause dans sa consommation d'alcool et très vite de nombreux changements se font sentir.
Ainsi, 71% des participants à une étude de l'Université de Sussex avaient constaté une amélioration de leur sommeil,
- 67% remarquaient un gain d'énergie,
- 57% réussissaient à se concentrer plus facilement
- 54% observaient une amélioration de la qualité de leur peau
- et 58% avaient perdu du poids!!
Vous souhaitez relever le défi ?
Toutes les infos sur dryjanuary.fr ou sur l'application gratuite Try Dry.
Et pour un petit mémo...
Alcool : Les 10 choses qu'il faut savoir
Boire de l’alcool n’est jamais anodin. A court comme à long terme, sa consommation entraîne des conséquences désastreuses, et souvent irréversibles sur notre santé. La preuve par dix.
1. On est inégaux face à l'alcool : Le taux d’alcool dans le sang dépend de la quantité consommée, de la vitesse de consommation et du fait d’avoir ou non mangé, mais aussi de la corpulence, du sexe, de l’âge et de la génétique. A consommation égale, l’alcoolémie s’élève davantage chez une femme que chez un homme de même poids, du fait d’une masse musculaire moins importante. La musculature diminuant au fil des ans, c’est pareil pour les personnes âgées.
En agissant sur l’humeur et les émotions ainsi que sur la capacité de jugement, ces bouleversements peuvent conduire à une sensation d’euphorie, ou rendre triste, et favorisent les prises de risques.
L'alcool perturbe la vision, l’estimation des distances et la coordination des mouvements. De plus, son effet désinhibant amène à sous-estimer les dangers.
Ainsi, au volant, le risque d’être responsable d’un accident mortel est multiplié par huit.
Les binge drinking sont donc néfastes non seulement dans l’immédiat (coma éthylique…), mais aussi sur le long terme, puisqu’elles altèrent de manière irréversible les capacités de mémoire, de concentration et d’analyse.
Outre la souffrance psychologique que cette dépendance engendre, le risque est de consommer de plus en plus et de tomber dans la dépendance physique. Ce seuil varie selon les individus.
La dépendance physique se manifeste par des signes de manque à l’arrêt ou à la diminution de la consommation.
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Si on arrête de boire, Outre un mal-être et un désir impérieux de consommer, on observe des sueurs, des tremblements matinaux, des troubles du sommeil, de l’irritabilité... Le sevrage est difficile.
Et, comme tout reste inscrit dans la mémoire, une seule goutte d’alcool peut refaire plonger après une période d’abstinence.
L’organisme utilisant d’abord l’énergie venant des glucides pour fonctionner, l’énergie issue de l’alcool est stockée sous forme de graisse, notamment autour de l’abdomen.
En désinhibant, l’alcool peut favoriser l’excitation, chez l’homme comme chez la femme. Mais, quand il s’agit de passer à l’acte amoureux, il semble avoir un effet perturbateur.
Les différentes études menées sur le sujet mettent en évidence des difficultés à maintenir l’érection chez l’homme, et à parvenir au plaisir pour les deux partenaires.
Alcool : la dose à ne pas dépasser
Le seuil de risque, c’est moins de 2 verres par jour pour une femme, 3 pour un homme, avec au moins 1 jour sans alcool par semaine et pas plus de 4 verres standard en une occasion.
Au-delà, les risques de maladies et de troubles du comportement peuvent survenir.
Chaque verre standard correspond à 10 g d’alcool pur, soit :
- 2,5 cl de whisky à 45°
- 2,5 cl de digestif à 45°
- 2,5 cl de pastis à 45°
- 7 cl d’apéritif à 18°
- 10 cl de vin à 12°
- 10 cl de champagne à 12°
- 25 cl de cidre à 5°
- 25 cl de bière à 5°