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Après les fêtes, on teste ... le mois sans alcool

Après les fêtes, on teste ... le mois sans alcool

Les repas ont été copieux et parfois un peu arrosés. Alors, pour mettre un peu notre corps au vert, pourquoi ne pas tenter le petit challenge déjà bien connu en Angleterre du Dry January?

Il s'agit de faire une pause dans sa consommation d'alcool et très vite de nombreux changements se font sentir.

Ainsi,  71% des participants à une étude de l'Université de Sussex avaient constaté une amélioration de leur sommeil,

- 67% remarquaient un gain d'énergie,

- 57% réussissaient à se concentrer plus facilement

- 54% observaient une amélioration de la qualité de leur peau

- et 58% avaient perdu du poids!!

Vous souhaitez relever le défi ?  

Toutes les infos sur dryjanuary.fr ou sur l'application gratuite Try Dry

 

Et  pour un petit mémo...

Alcool : Les 10 choses qu'il faut savoir

Boire de l’alcool n’est jamais anodin. A court comme à long terme, sa consommation entraîne des conséquences désastreuses, et souvent irréversibles sur notre santé. La preuve par dix.

1. On est inégaux face à l'alcool :  Le taux d’alcool dans le sang dépend de la quantité consommée, de la vitesse de consommation et du fait d’avoir ou non mangé, mais aussi de la corpulence, du sexe, de l’âge et de la génétique. A consommation égale, l’alcoolémie s’élève davantage chez une femme que chez un homme de même poids, du fait d’une masse musculaire moins importante. La musculature diminuant au fil des ans, c’est pareil pour les personnes âgées. 

2. L'alcool désinhibe  : Absorbée telle quelle au niveau de l’intestin grêle, la petite molécule alcool passe vite dans le sang et se diffuse dans tout l’organisme. Notamment dans le cerveau, dont il modifie le fonctionnement. Après avoir bu, on observe la libération de dopamine et d’endorphines qui procurent excitation et euphorie, et une action sur la sérotonine, sorte de modérateur des comportements. 

En agissant sur l’humeur et les émotions ainsi que sur la capacité de jugement, ces bouleversements peuvent conduire à une sensation d’euphorie, ou rendre triste, et favorisent les prises de risques.

 

3. L'alcool modifie les sens : En dérégulant les échanges entre les neurones, l’alcool augmente le temps de réaction – d'une seconde sans alcool, le temps de réaction moyen passe à 1,5 s avec une alcoolémie de 0,5 g par l – et diminue les réflexes, la vigilance et la résistance à la fatigue.

L'alcool perturbe la vision, l’estimation des distances et la coordination des mouvements. De plus, son effet désinhibant amène à sous-estimer les dangers.

Ainsi, au volant, le risque d’être responsable d’un accident mortel est multiplié par huit.

4. L’ivresse chez l’ado endommage son cerveau :  Jusqu’à 25 ans, le cerveau continue sa maturation.  L’imagerie médicale a permis d’observer qu’une consommation excessive répétée avant cet âge peut laisser des traces neurobiologiques dans certaines zones du cerveau, le cortex et l’hippocampe, qui ont pour répercussion des troubles de l’apprentissage et de la mémorisation. 

Les  binge drinking sont donc néfastes non seulement dans l’immédiat (coma éthylique…), mais aussi sur le long terme, puisqu’elles altèrent de manière irréversible les capacités de mémoire, de concentration et d’analyse.

5. On peut être dépendant sans boire tous les jours : On parle alors de dépendance psychologique. C’est le cas des personnes qui boivent systématiquement dans certaines situations pour se détendre, s’euphoriser ou se booster. Lorsqu’on ne peut plus se passer de boire dans ces situations, on est alcoolodépendant. »

Outre la souffrance psychologique que cette dépendance engendre, le risque est de consommer de plus en plus et de tomber dans la dépendance physique. Ce seuil varie selon les individus.

La dépendance physique se manifeste par des signes de manque à l’arrêt ou à la diminution de la consommation.

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6. L'alcool est une drogue dure : Généré par la production de dopamine, le plaisir suscité par l’alcoolisation incite à consommer toujours davantage.

Si on arrête de boire, Outre un mal-être et un désir impérieux de consommer, on observe des sueurs, des tremblements matinaux, des troubles du sommeil, de l’irritabilité... Le sevrage est difficile.

Et, comme tout reste inscrit dans la mémoire, une seule goutte d’alcool peut refaire plonger après une période d’abstinence.

7. L'alcool amplifie les difficultés digestives : L’alcool est un irritant qui fragilise les muqueuses, en particulier digestives, ORL et buccales avec lesquelles il est en contact direct.En agissant sur le clapet situé entre l’estomac et l’œsophage, il favorise le reflux gastrique. Il peut entraîner des brûlures d’estomac, des douleurs abdominales.

8. C’est entre 40 et 60 ans qu’on paie les abus : Les conséquences d’une consommation d’alcool supérieure aux limites recommandées se manifestent dans le temps. Cela favorise l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie. C’est aussi un facteur de risque reconnu pour de nombreux cancers : bouche, pharynx, œsophage, larynx, côlon, rectum, estomac, pancréas, foie, sein. Surtout si on y associe le tabac. 

9. L'alcool fait grossir : L’alcool pur est très énergétique : 7 calories par gramme contre 4 pour le sucre. Et comme il est souvent ingéré avec des boissons contenant du sucre (bière, vin...), c’est double peine pour la silhouette.

L’organisme utilisant d’abord l’énergie venant des glucides pour fonctionner, l’énergie issue de l’alcool est stockée sous forme de graisse, notamment autour de l’abdomen.

10. L'alcool peut favoriser le désir, pas la performance

En désinhibant, l’alcool peut favoriser l’excitation, chez l’homme comme chez la femme. Mais, quand il s’agit de passer à l’acte amoureux, il semble avoir un effet perturbateur.

Les différentes études menées sur le sujet mettent en évidence des difficultés à maintenir l’érection chez l’homme, et à parvenir au plaisir pour les deux partenaires.

Alcool : la dose à ne pas dépasser

Le seuil de risque, c’est moins de 2 verres par jour pour une femme, 3 pour un homme, avec au moins 1 jour sans alcool par semaine et pas plus de 4 verres standard en une occasion.

Au-delà, les risques de maladies et de troubles du comportement peuvent survenir. 

Chaque verre standard correspond à 10 g d’alcool pur, soit :

  • 2,5 cl de whisky à 45°
  • 2,5 cl de digestif à 45°
  • 2,5 cl de pastis à 45°
  • 7 cl d’apéritif à 18°
  • 10 cl de vin à 12°
  • 10 cl de champagne à 12°
  • 25 cl de cidre à 5°
  • 25 cl de bière à 5°

 

 

 

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